/ L’interview de Jean-Charles RAMIREZ

Bien qu’il soit né à Brou, Jean-Charles RAMIREZ, adjoint délégué au sport, à la jeunesse et aux Jeux olympiques 2024, a toujours vécu à Vaires-sur-Marne. Avec une mère enseignante à l’école maternelle des Pêcheurs, un père également enseignant qui a terminé sa carrière comme directeur du Centre d’information et d’orientation à Noisy-le-Grand, c’est vers une autre voie qu’il se dirige durant ses études en obtenant un Master en management de la maintenance à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers. Immédiatement après son service militaire, il enchaîne sa carrière dans des établissements publics, d’où son sens du service public. En effet, après plus de 16 ans à la Bibliothèque nationale de France (BNF), il devient Chef de Service de l’Appui à la prévention des risques et à l’exploitation (SAPRE) au Musée du Louvre. Sa mission quotidienne : la sécurité des visiteurs (plus de 9 millions et demi en 2019), des collaborateurs et des plus de 600 000 œuvres.
Rencontre avec ce papa de trois filles âgées de 10, 14 et 17 ans.

D’où vient cette appétence à vouloir toujours s’impliquer : président de l’USVEC Tennis, président de l’USVEC, aujourd’hui membre du conseil municipal ?

Ça a commencé avec le tennis, c’est vrai. J’y joue depuis l’âge de 7 ans, mon père était président du club. J’ai toujours été membre, toujours impliqué, trésorier, arbitre, etc. C’est mon club de coeur, alors c’est vrai qu’il y a 6 ou 7 ans, quand il n’allait pas bien, qu’il avait perdu beaucoup d’adhérents, je me suis dit que je ne pouvais pas le laisser tomber. À trois, nous avons décidé de reprendre les rênes et de les remonter. Pari réussi puisqu’aujourd’hui le club compte 515 adhérents, 100 % de licences, et un projet pédagogique d’une grande réussite, toujours soutenu par madame Edmonde JARDIN alors qu’elle était adjointe déléguée au scolaire et au parascolaire.

Puis, en novembre 2017, je suis devenu président de l’USVEC. On était arrivé au bout d’un cycle, l’USVEC avait besoin d’évoluer. Avec mon équipe, nous avons complètement remis à neuf l’association, de loin la plus importante de Vaires, avec plus de 3 000 adhérents. Et aujourd’hui, me voilà élu. Adjoint délégué au sport, à la jeunesse et aux Jeux olympiques 2024, c’est un nouveau chalenge. Vous savez, j’aime découvrir, tester, rencontrer de nouvelles personnes. Je me suis lancé dans cette aventure municipale, parce je souhaite m’investir pour ma commune, pour mon secteur. Je veux participer à un projet de Ville, je veux en faire partie. J’ai aussi beaucoup d’affinités avec des gens de notre liste comme Pierre-Jean PRILLARD, désormais conseiller municipal délégué au soutien aux associations sportives, et ancien adjoint aux sports. Il m’a vu grandir et continuera de m’accompagner.

Quelles ont été les premières décisions que vous avez prises après votre nomination ?

La première chose que j’ai faite, c’est d’être allé à la rencontre des équipes du service des sports et du service de la jeunesse de la ville. Bien comprendre le fonctionnement, les mécanismes des services municipaux est essentiel pour mener à bien les projets. J’ai ensuite préparé les premières échéances de planning dont la mise en place et une présentation des projets à la première commission communale tenue le 8 septembre dernier.

Ma vraie décision a toutefois été au mois de juillet, lorsque j’ai décidé de reconduire l’ensemble des créneaux pour les associations sportives. Elles étaient véritablement en attente puisqu’en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, tout avait pris du retard. Les clubs ne pouvaient pas rester dans l’incertitude, dans l’attente. Il fallait agir vite. J’ai également anticipé la réouverture du COSEC. Traditionnellement, il ouvrait après le Forum des associations, mais là, vu les circonstances et la tenue tardive de l’événement, j’ai autorisé son ouverture le 1er septembre, en même temps que la rentrée scolaire.

Quel est actuellement votre grand projet ?

Peut-être pas grand dans le sens où nous pouvons l’imaginer, mais essentiel à coup sûr. Il s’agit de la mise en place d’un protocole sanitaire pour l’ensemble des structures municipales, que ce soit pour le volet sportif ou culturel. Un protocole qui sera instauré dans tous les espaces publics. Nous travaillons sur une approche globale et de mutualisation des compétences pour le mettre en œuvre.

Qu’est-ce qu’une journée type de Jean-Charles RAMIREZ ?

C’est une journée à rallonge, ça c’est sûr. J’ai mon métier et ma 2e activité : adjoint au maire. Entre 8 h et 9 h, je suis dans les transports, je lis et réponds aux courriels de la mairie. Ma journée de travail est de 9 h à 18 h. Sur l’heure du midi, je regarde à nouveau mes courriels et j’y réponds où j’en écris. Je participe à des réunions après 18 h quand je suis de retour sur Vaires et je travaille jusqu’à environ 21 h. Quant aux week-ends, je suis sur le terrain.

Un dernier mot…

Je tiens sincèrement à remercier personnellement toutes les équipes municipales qui ont travaillé sur le Forum des associations et qui, grâce à leur professionnalisme ont fait de cet événement un succès. Merci aux services techniques, à l’événementiel, au service des sports, à la communication, à la culture et aussi un grand merci à toutes les associations qui y ont participé et qui ont donné un grand coup de main quand il l’a fallu. Enfin, merci aux Vairois et Vairoises qui ont joué le jeu en respectant les gestes barrière et en portant tous un masque… Ça a été un bel événement auréolé d’une très bonne ambiance.