/ Trois questions à Franck Llopis

Natif de Vaires-sur-Marne, c’est tout naturellement que le réalisateur et acteur, Franck Llopis, présentera, dimanche prochain, le 12 mai à 14 h 30, son dernier film Tends-moi la main en avant-première au Cinéma Les Variétés.
Franck Llopis, c’est une trentaine de films produits, neuf long-métrages, Paris nord-sud, Fracassés, Marié(s) ou presque, La Dernière nuit, ..., une carrière de plus de 20 ans. et une passion qui ne tarit pas, puisque deux autres films sont déjà en préparation.

Franck Llopis, parlez-nous de votre dernier film Tends-moi la main  ?
C’’est mon 9e film en tant que réalisateur mais la particularité, cette fois, c’est que j’interprète le personnage principal. Une petite nouveauté. Je joue toujours un rôle dans mes films ces dernières années, mais là c’est vraiment la première fois que je me suis offert le premier rôle. Depuis une dizaine d’années, j’écris mes films donc j’ai aussi scénarisé celui-ci. Il s’agit d’une fiction. Le film raconte l’histoire d’un homme qui sort de prison, après plusieurs années. Il n’a pas vu son fils grandir et cherche à le reconquérir par tous les moyens. Mais son passé, vous vous en doutez, va venir le hanter de nouveau. Je suis entouré de superbes acteurs dont Chantal Barouin, une très grande comédienne, qui est une amie de plus de 20 ans et de très jeunes comédiens, parmi eux celui qui joue mon fils, Pierre Raffy, très prometteur.

Comment trouvez-vous votre inspiration ?
Les idées arrivent toujours au moment où on ne s’y attend pas. Quand il faut écrire, elles n’arrivent pas automatiquement et comme moi j’ai toujours l’obsession de la bonne idée, du coup tant que je ne suis pas amoureux de l’idée, je ne peux pas la développer. Après il faut réfléchir en terme de faisabilité, car comme je produis mes films, il faut une très bonne idée qui ne coûte pas cher. (Rires)

Vous êtes acteur, réalisateur, producteur, scénariste, professeur, quelle casquette préférez-vous ?
Tout cela est extrêmement lié. J’ai commencé par la réalisation, puis je suis devenu producteur. La réalisation reste ma passion parce qu’on reste à l’origine du projet. Mais depuis que j’enseigne, que je suis professeur de cinéma avec mon école, ça fait maintenant une quinzaine d’années, le fait de travailler avec de jeunes comédiens m’a vraiment redonné le goût du jeu.

Une dernière question : qu’aimez-vous à Vaires-sur-Marne ?
Je suis natif de cette ville, j’y ai grandi et j’y vis.J’ai eu une petite parenthèse parisienne pendant quelques années, mais quand j’ai eu des enfants, je suis revenu à Vaires. Ce métier, il est tellement prenant qu’on se dit que c’est super d’être ici, car on est à 20 minutes de Paris, et c’est une vraie coupure le soir ou le week-end quand on a des semaines assez chargées À Paris, on ne s’arrête jamais, on sort le soir, on va à des avant-premières, alors quand je rentre à Vaires-sur-Marne, c’est génial. Il y fait bon vivre.